A la fac, on sent que les révisions s'approchent à grand pas en cette dernière semaine de cours. On aperçoit moins d'avions, moins de gens aussi : "Ils ont abandonné après le concours blanc" prédisent ainsi certains gros malins à qui leur prépa n'a visiblement pas seulement donnés les cours de l'année dernière mais aussi une boule de cristal en supplément. Pff, cette garce de sélection. C'est aussi la semaine des adieux ou plutôt des au revoir. Pour leur dernier cours, les profs ont droit à une ovation pleine d'émotions et de franche sincérité. "On se reverra l'année prochaine, en deuxième année, j'espère !", entonne emplie de soulagement d'avoir réussi à boucler le programme la prof d'histo. Que j'ai hâte, madame la professeure. Elle n'aura pas menti, la bougre.
Au dernier tutorat, avec une note globale très moyenne, je doute un peu. En plus, j'ai préféré ne pas rendre ma copie du deuxième concours blanc pour ne pas être blasé avant les révisions. Vous avez dit lâche ? Trois semaines intenses s'ouvrent à moi. Dans le train qui me ramène vers mon domicile familial, je conçois le planning de ces révisions, jour par jour, heure par heure. Je calcule, dose les plages horaires, je répartis la tâche entre la théorie et la pratique.
Noël, je me tape la veillée pascale, quelle plaie. Mine de rien, entre tout ce petit monde qui chante la naissance d'un gosse, ça me rappelle que c'est la première fois depuis longtemps que je rencontre autant de gens d'un coup hors d'un amphi. Je surprends alors mes lèvres en train de chanter "O Holy Night". En allemand en plus. Repoussant.
Durant ces trois semaines, je vis dans le dur, je les vis mal mais pas question de craquer cette fois, c'est la dernière autoroute et la sortie n'est plus très loin.
Noël, je me tape la veillée pascale, quelle plaie. Mine de rien, entre tout ce petit monde qui chante la naissance d'un gosse, ça me rappelle que c'est la première fois depuis longtemps que je rencontre autant de gens d'un coup hors d'un amphi. Je surprends alors mes lèvres en train de chanter "O Holy Night". En allemand en plus. Repoussant.
Durant ces trois semaines, je vis dans le dur, je les vis mal mais pas question de craquer cette fois, c'est la dernière autoroute et la sortie n'est plus très loin.
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