D E R N I E R E M E N T . . .

CZECH-LIST

CHECK LIST. Sous ce nom barbare et mystérieux se cachaient en réalité nos premiers stages cliniques au chevet du patient. A Strasbourg, à pa...

Mon premier week-end et mes pensées pseudo-philosophiques

Les jours de la semaine s'enchaînent comme des perles et la méthode des deux jours fut dignement appliquée. Le sponsoring Post-It battait son plein si bien que je passais plus de temps à la papeterie à choisir les différentes couleurs qu'à manger (vous avez cru que j'allais dire "à bosser" hein...).



Le WE arrive, je prends mon train, direction mon patelin. Même dans le train je taffe, habitude que je n'ai pas perdue en P2 quoiqu'elle fut en concurrence avec la sieste. Arrivé chez moi, je montre fièrement mon tas de polys qui m'arrive au genou à ma maman en lui soufflant torse bombé : "tout ça, je le saurai par cœur ! ".
Quand on y pense, sortir du lycée en n'ayant pas vécu grand chose de fou dans la vie et en s'étant touché depuis la maternelle section petit jusqu'à la dernière minute de l'épreuve d'allemand, ça facilite les choses. Tu t’assois dessus sans problème l'espace d'un an en sachant que le meilleur est à venir. Après la D1, c'est pas pareil, tu t'assois sur ta vie étudiante sachant que le pire est à venir. Démotivation.
Mais à l'époque donc, j'étais ultra-motivé. Ma famille me mettait dans les meilleures dispositions, je n'avais aucun soucis à me faire. Mine de rien, la P1 ça vous apporte son lot de cacas mais aussi son lot de bonheur. La P2, certes, mais aussi la maturité. Comme elle ne voulait pas me stresser, ma mère ne s'engueulait plus avec moi. Dès lors, ça n'a jamais recommencé.

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