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| Petits mots d'encouragements avant le début |
Le titre concentre toute la terreur que représentait pour nous tous, pauvres bizuths, le concours blanc. Une sorte de séance de tutorat protocolée, surveillée, notée par une machine mais surtout, classée. D'aucun ne trouve le sommeil mais moi je m'en balance les steaks, "il est blanc, pas noir" comme dirait ma maman dans un élan métaphorique à propos du concours.
Bon, mon amphi de composition se trouve à 30 min en tram, le pied. Quand tu te poses sur ta chaise, avec un espace entre tes voisins et toi, des surveillants qui s'agitent dans tout l'amphi ; quand tu vois des gens avec 3 caltos, 2 paquets de Lotus, autant de taille-crayons et des fiches à la main à 10 minutes du coup d'envoi, tu t'en fous un peu moins tout d'un coup. Les copies sont distribuées, silence requise durant la dernière minute. Le coin inférieur droit de ma copie est déjà aussi recourbée qu'un bébé en position fœtale, je surprends mon index et pouce droits en train de trembler comme des fillettes.
"C'est parti."
Dans le bruit que représente une centaine de feuilles se retournant avec frénésie telles de vulgaires crêpes, je suis plongé dans mon monde, coupé du vrai. Sur ma feuille de brouillon, je raye, entoure, griffonne. Sur ma copie, je colorie avec zèle les cases correspondantes à mes réponses, la main toujours aussi fébrile cependant. Autour de moi, je crois percevoir des râles, des gémissement, des soufflements. T'as aussi le blaireau qui retourne en premier le recto du sujet avec vigueur pour montrer aux autres qu'il est en avance. Lui, je le louperai pas aux résultats. Le sujet n'est pas facile. Après coup, on se rend compte qu'il est même scandaleux puisque le sujet de chimie organique est le même que celui de l'année dernière, de quoi faire pisser dans leur froc plus d'un bizuth sur deux. Pis, certains bizuths auraient reçu le sujet la veille. Un concours blanc sans son lot de potins ne donnerait plus aucune excuse aux glands.
Allez, c'est la fin, on pose les stylos. Et son cerveau avec. 120e et du baume au cœur, le travail ça paie et pas qu'un peu.
Salut,
RépondreSupprimerTout d'abord je tenais à te remercier pour ton blog, tout est très très bien expliqué et j'ai encore appris pas mal de choses sur la P1 grâce à toi. Et puis enfin je trouve une méthode concrète et bien expliquée donc merci bien! Je vais essayer de suivre au max tes conseils pour la rentrée prochaine.
Enfin bref, tout ça pour te demander : Est-ce que le temps donné pour le concours est sufisant pour chaque matière ou bien est-ce qu'on a pas le temps de finir les QCMs ou est-ce qu'on a quand même le temps de réfléchir? Et si on n'a pas trop de temps pour réfléchir est-ce facile de retrouver une chose parmi toutes les autres?
merci d'avance pour ta réponse :)
Salut !
SupprimerTout le plaisir est pour moi.
Le temps donné par QCM des matières à par coeur est approximativement d'1 minute 30. Autant dire que tu te dois de savoir et de ne pas tergiverser trop longtemps ! Pour les matières à par coeur, c'est facile : tu sais ou tu ne sais pas. Donc les QCM peuvent se torcher en 30 secondes.
En revanche, pour les matières scientifiques, c'est plus corsé de boucler un problème de maths/physique/chimie en si peu de temps même si là, tu as en moyenne 3 min par question. Ca diffère du lycée où tu avais 15 minutes. Mais rassure-toi, les "problèmes" ne sont pas bien longs et sont plus "faciles" que ceux en TS : en effet, ici, on te demande souvent de penser à la bonne formule et normalement en 1 ou 2 étapes de calculs c'est bon ! Tout le contraire du lycée où on te fait tourner autour du pot avec 4 formules à appliquer pour arriver au résultat final !
En somme, on a le temps de réflechir si on fait en premier toutes les questions dont on est sûr : à la fin, il te restera du temps pour te pencher sur les questions difficiles même si à nouveau, pour les matières à par coeur, 10 min ou 30 sec ne changeront surement pas grand chose.
N'hésite pas à me questionner ! :)
Merci de ta réponse!
RépondreSupprimerDu coup j'aurais peut être une autre interrogation, je suis actuellement en TS et enfin voilà on va pas se mentir je me tue pas au travail quoi et mon niveau est correct. Du coup je ne suis pas dans les meilleurs de ma classe, mais je me maintiens dans la première moitié de celle-ci sans trop forcer. Donc je suis conscient que je bosse pas beaucoup et tout mais je suis réellement motivé pour l'année prochaine et je vais bosser sérieusement et tout mais du coup j'angoisse un peu et j'ai peur que même si je bosse, j'échoue faute de capacités par rapport aux autres gens ou quoi ou que en travaillant plus que certains avec une méthode paraissant bonne je puisse être déçu de mes résultats..
Voilà :)
Salut !
RépondreSupprimerTout d'abord, je te redirige vers cet article où je traite cette question http://reussirsapaes.blogspot.fr/2012/06/qui-est-fait-pour-la-paes.html
Ensuite, sache que j'étais un peu comme toi : avant la PACES, je ne savais absolumment pas ce que signifiait le mot "bosser". Par conséquent, je n'avais aucune méthodologie fin TS. En même temps, quand tes matières principales sont les maths, la physique et la svt - 3 matières où compréhension prime sur apprentissage - et qu'en cours tu as le temps de faire 30 exercices par chapitre, pas besoin de forcer pour avoir le bac.
Donc voilà, été pré-PACES, je savais que j'avais des capacités, des facilités et ZERO méthode. C'est pourquoi j'ai trifouillé un peu partout sur le net et j'ai appliqué ce qui est dit et redit sur ce blog !
Si je te raconte tout ça, c'est pour que tu saches que tu dois profiter de tes derniers mois de lycée pour t'éclater tout en ayant de bonnes bases (disons au moins 12 dans les matières scientifiques) car en P1 :
- Personne n'a jamais bossé autant qu'un carabin
- Les cours de P1 sont vraiment différents tant par le contenu que par le rythme (surtout le rythme accéléré +++)
Voilà ! :)
D'accord merci de ta réponse, on va dire que ça " me rassure" un petit peu ;)
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